Les Jonquilles de Green Park
Titre : Les Jonquilles de Green Park
Auteur : Jérôme Attal
Édition : Pocket
Nb de pages : 190 pages
Résumé :
Londres,
1940. Le jeune Tommy Bradford continue à sourire à la vie, à rêver
à la fille dont il est secrètement amoureux et à s'amuser avec ses amis malgré
les bombardements qui font rage dans la capitale britannique.
Une enfance sous le Blitz de Londres
« Ce
qu'on se marrait n'empêche, malgré l'atrocité permanente, la
menace des bombes et notre ville de Londres réduite à un chantier
de démolition »
Récemment,
j'ai vu l'adaptation cinématographique de La Voleuse de Livres,
que j'ai d'ailleurs beaucoup aimée. Cela m'a donné envie de vous
parler de ce roman de Jérôme Attal, Les Jonquilles de Green
Park, que j'ai découvert
l'hiver dernier. Les deux œuvres ont ce point commun
d'aborder la Seconde Guerre Mondiale mais du point de vue de très
jeunes personnages. Il ressort de ces histoires des scènes
innocentes et lumineuses d'une enfance pourtant volée par les
bombes...
Les
Jonquilles de Green Park, c'est la chronique d'un sacré bonhomme
de 13 ans, Tommy Bradford, qui a son optimisme et son crayon comme
armes pour lutter contre la terreur des bombardements du Blitz de
Londres. Passionné de comics, notre petit narrateur rêve d'écrire
des histoires et scénarios quand il sera grand. En attendant, il
inscrit tous les moments de bonheur de ses journées, même les plus
infimes, dans son cahier : le nouveau timbre qu'il a glané, les
préparatifs du réveillon de Noël, la dernière bêtise commise
avec ses copains Anto et Oscar ou encore un sourire de la jolie Mila
Jacobson pour laquelle il craque. Mais, son quotidien, bien sûr,
c'est désormais aussi les soirées passées dans les abris
anti-bombes et des rues toujours plus dévastées comme cour de
récré.
Heureusement,
Tommy peut également compter sur sa famille. Chaque membre est bien
croqué avec des traits de personnalités poétiques et marqués.
J'ai ressentie beaucoup de tendresse envers eux. Tommy est très
proche de son papa, un inventeur farfelu, il idolâtre sa maman qui
continue à se rendre au travail en chantant sur sa bicyclette et,
comme tous les petits frères, Tommy se chamaille gentiment avec sa
grande sœur, Jenny, qui est volontaire à l'hôpital et brise les
cœurs en rêvant d'épouser le célèbre Clark Gable.
Les
Jonquilles de Green Park est un très court roman, seulement 190
pages, mais qui laisse son empreinte et une étrange douceur dans le
cœur. L'écriture est très particulière, c'est coloré et
virevoltant, à l'image des personnages. Le récit est, quant à lui,
assez déconstruit, comme l'est la vie de notre jeune héros. Dans la
dernière partie de l'histoire, la tension se fait plus palpable, les
naïves aventures se font graves et il devient véritablement
question de survivre. Pour autant, les émotions qui ressortent de ce
roman sont incroyablement solaires. On a la larme à l’œil
évidemment mais surtout, on rit et on sourit malgré la noirceur de
l'époque. Cela m'a fait pensé a cette célèbre phrase de
Dumbledore dans Harry Potter : « on peut trouver le
bonheur même dans les moments les plus sombres... Il suffit de se
souvenir, d'allumer la lumière »...
Envie
de voir fleurir les Jonquilles de Green Park ?
0 commentaires